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JO 2024 : étudiants du CROUS délogés et personnes à la rue expulsées

Étudiants, propriétaires, sans-abris… qui sont les gagnants et les perdants des Jeux Olympiques 2024 ?

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Des étudiants délogés…

Les Jeux Olympiques arrivent à grands pas, mais c'est à se demander si c'est une bonne ou mauvaise idée ? Bonne pour certains pour des raisons économiques, mais moins bonne pour les étudiants du CROUS (Centre Régional des Œuvres Universitaires et Scolaires).

Et oui, ce sont souvent ceux qui galèrent le plus qui sont les moins privilégiés. Pour que ça soit un peu plus clair pour toi, on va commencer par : qu'est-ce qu'un étudiant du CROUS ?

Un étudiant du CROUS est un étudiant qui va toucher une bourse d'enseignement supérieur et celle-ci est attribuée en fonction de différents critères sociaux.

Nous sommes presque un an avant les Jeux olympiques 2024 et la décision est tombée : les logements du CROUS vont être utilisés pour héberger les volontaires et organisateurs des JO (Jeux olympiques), que ce soit les agents de sécurité, des conducteurs d'autobus ou encore des entreprises privées, etc. 12 immeubles de logements en Île-de-France sont concernés par cette décision.

Le CROUS a promis de reloger les étudiants, mais les personnes concernées manquent de beaucoup d'informations concernant cette nouvelle. Où est-ce qu'ils vont être relogés ? À combien de kilomètres ? etc.

Malheureusement, ces étudiants vont être obligés de quitter leur appartement à partir du 30 juin 2023, (dans presque un an). Ce qui n'arrange pas un grand nombre d'entre eux car beaucoup comptaient rester pendant cette période. Mais d'après le Ministère des Sports, les étudiants qui souhaitent rester à Paris pendant cette période seront relogés, et sinon, pour ceux qui ne seront plus là et qui mettront leur chambre à disposition, ils auront la garantie de retrouver une chambre pour la rentrée de septembre 2024.

Ces étudiants ne sont pas seuls, et heureusement ! Plusieurs associations qui veulent les aider se sont mobilisées comme l'Union Étudiante et l'UNEF (Union nationale des étudiants de France).

Il faut savoir que les étudiants du CROUS ne sont pas les seuls concernés, un grand nombre de locataires dits "lambda" vont aussi se retrouver à la rue. Beaucoup de propriétaires vont mettre fin aux baux à l'été 2024 afin de mettre en location leurs appartements, leurs chambres, etc., et donc mettre à la rue leurs locataires actuels…

Le problème rencontré est simple : tous les propriétaires d'appartements vont être tentés de louer leurs biens aux touristes afin d'augmenter les prix des locations. Cependant, pour le faire, ils devront “se débarrasser” de leurs locataires actuels (comme mentionné précédemment). Comment ces locataires pourront-ils trouver un nouveau logement ? C'est une problématique qui s'accentuera, car si tous les propriétaires augmentent leurs prix, il deviendra impossible de louer les appartements. Par conséquent, en plus des étudiants du CROUS, de nombreuses personnes risquent de se retrouver sans toit sur leur tête !

Le problème rencontré est que Paris ne peut pas encadrer les prix des locations des touristes, mais pourquoi ?

La Mairie de Paris n'est pas favorable à cette course à l'argent pendant les Jeux Olympiques 2024 et n'est pas enthousiaste concernant la plateforme Airbnb qui va mettre ses locations en avant ! Mais Paris n'est pas en mesure de contrôler les prix des locations, c'est un fait, elle ne peut pas fixer de montant maximum ou minimum. Mais afin de limiter ce problème, une nouvelle loi voudrait être mise en place : "le locataire du meublé touristique ne peut pas y élire domicile plus de 90 jours", comme l'a constaté Ian Brossart (élu communiste au Conseil de Paris et adjoint d'Anne Hidalgo en charge du logement). "Nous avons constaté que dans un certain nombre de quartiers, nous étions envahis par ces locations touristiques et qu'un certain nombre de propriétaires transformaient leur logement en meublés touristiques".

Des sans-abris expulsés…

Malheureusement, les étudiants du CROUS ne sont pas les seuls concernés... les sans-abri vont aussi connaître un "délogement". Les sans-abris sont concernés, mais les migrants aussi. Plus les JO approchent, plus le gouvernement veut les inciter à quitter la capitale pour aller vers la province. Leur raison est apparemment simple : un grand nombre d'hôtels et de logements seront occupés pour les JO et donc... pas de place pour les sans-abris !

On pourrait se dire qu'il y a énormément d'hôtels qui pourraient les accueillir en Île-de-France, mais les hôteliers souhaitent privilégier les touristes des JO, mais aussi ceux de la Coupe du Monde de rugby qui a lieu en septembre 2023 (source énorme pour leur chiffre d'affaires).

Mais où vont-ils aller ?

Depuis un mois environ, le gouvernement a commencé à se pencher sur le sujet en demandant aux préfets des régions de créer des "sas d'accueil temporaires régionaux", sauf pour les Hauts-de-France et la Corse. Ces sas permettront d'accueillir les sans-abris et les migrants pendant 3 semaines en attendant d'être orientés vers le nouvel hébergement correspondant à leur situation.

Certes, le gouvernement veut que tous les sans-abris et migrants partent de Paris, mais il faut aussi penser aux différentes régions qui vont être dans l'obligation de les accueillir. Ont-elles de la place ? Les personnes concernées auront-elles leur voix au chapitre ? Un grand nombre de questions se posent, mais sont-elles prises en compte ?

Le gouvernement a désigné plusieurs lieux pour y installer des centres d'accueil, comme la ville de Bruz en Bretagne, mais Philippe Salmon, le Maire de la ville, a fait part de son mécontentement : "Nous ne sommes pas favorables à l'installation d'un tel sas sur notre commune, dans ces conditions que nous jugeons indignes". Car le choix du terrain est collé à une voie ferrée qui est polluée par des hydrocarbures et des métaux lourds.

Le gouvernement choisit-il ces emplacements en pensant au bien-être des personnes ou seulement dans le but d'être rapide, efficace et de les délocaliser rapidement de la capitale ?

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Les Jeux Olympiques arrivent à grands pas, mais c'est à se demander si c'est une bonne ou mauvaise idée ? Bonne pour certains pour des raisons économiques, mais moins bonne pour les étudiants du CROUS (Centre Régional des Œuvres Universitaires et Scolaires).

Et oui, ce sont souvent ceux qui galèrent le plus qui sont les moins privilégiés. Pour que ça soit un peu plus clair pour toi, on va commencer par : qu'est-ce qu'un étudiant du CROUS ?

Un étudiant du CROUS est un étudiant qui va toucher une bourse d'enseignement supérieur et celle-ci est attribuée en fonction de différents critères sociaux.

Nous sommes presque un an avant les Jeux olympiques 2024 et la décision est tombée : les logements du CROUS vont être utilisés pour héberger les volontaires et organisateurs des JO (Jeux olympiques), que ce soit les agents de sécurité, des conducteurs d'autobus ou encore des entreprises privées, etc. 12 immeubles de logements en Île-de-France sont concernés par cette décision.

Le CROUS a promis de reloger les étudiants, mais les personnes concernées manquent de beaucoup d'informations concernant cette nouvelle. Où est-ce qu'ils vont être relogés ? À combien de kilomètres ? etc.

Malheureusement, ces étudiants vont être obligés de quitter leur appartement à partir du 30 juin 2023, (dans presque un an). Ce qui n'arrange pas un grand nombre d'entre eux car beaucoup comptaient rester pendant cette période. Mais d'après le Ministère des Sports, les étudiants qui souhaitent rester à Paris pendant cette période seront relogés, et sinon, pour ceux qui ne seront plus là et qui mettront leur chambre à disposition, ils auront la garantie de retrouver une chambre pour la rentrée de septembre 2024.

Ces étudiants ne sont pas seuls, et heureusement ! Plusieurs associations qui veulent les aider se sont mobilisées comme l'Union Étudiante et l'UNEF (Union nationale des étudiants de France).

Il faut savoir que les étudiants du CROUS ne sont pas les seuls concernés, un grand nombre de locataires dits "lambda" vont aussi se retrouver à la rue. Beaucoup de propriétaires vont mettre fin aux baux à l'été 2024 afin de mettre en location leurs appartements, leurs chambres, etc., et donc mettre à la rue leurs locataires actuels…

Le problème rencontré est simple : tous les propriétaires d'appartements vont être tentés de louer leurs biens aux touristes afin d'augmenter les prix des locations. Cependant, pour le faire, ils devront “se débarrasser” de leurs locataires actuels (comme mentionné précédemment). Comment ces locataires pourront-ils trouver un nouveau logement ? C'est une problématique qui s'accentuera, car si tous les propriétaires augmentent leurs prix, il deviendra impossible de louer les appartements. Par conséquent, en plus des étudiants du CROUS, de nombreuses personnes risquent de se retrouver sans toit sur leur tête !

Le problème rencontré est que Paris ne peut pas encadrer les prix des locations des touristes, mais pourquoi ?

La Mairie de Paris n'est pas favorable à cette course à l'argent pendant les Jeux Olympiques 2024 et n'est pas enthousiaste concernant la plateforme Airbnb qui va mettre ses locations en avant ! Mais Paris n'est pas en mesure de contrôler les prix des locations, c'est un fait, elle ne peut pas fixer de montant maximum ou minimum. Mais afin de limiter ce problème, une nouvelle loi voudrait être mise en place : "le locataire du meublé touristique ne peut pas y élire domicile plus de 90 jours", comme l'a constaté Ian Brossart (élu communiste au Conseil de Paris et adjoint d'Anne Hidalgo en charge du logement). "Nous avons constaté que dans un certain nombre de quartiers, nous étions envahis par ces locations touristiques et qu'un certain nombre de propriétaires transformaient leur logement en meublés touristiques".

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Malheureusement, les étudiants du CROUS ne sont pas les seuls concernés... les sans-abri vont aussi connaître un "délogement". Les sans-abris sont concernés, mais les migrants aussi. Plus les JO approchent, plus le gouvernement veut les inciter à quitter la capitale pour aller vers la province. Leur raison est apparemment simple : un grand nombre d'hôtels et de logements seront occupés pour les JO et donc... pas de place pour les sans-abris !

On pourrait se dire qu'il y a énormément d'hôtels qui pourraient les accueillir en Île-de-France, mais les hôteliers souhaitent privilégier les touristes des JO, mais aussi ceux de la Coupe du Monde de rugby qui a lieu en septembre 2023 (source énorme pour leur chiffre d'affaires).

Mais où vont-ils aller ?

Depuis un mois environ, le gouvernement a commencé à se pencher sur le sujet en demandant aux préfets des régions de créer des "sas d'accueil temporaires régionaux", sauf pour les Hauts-de-France et la Corse. Ces sas permettront d'accueillir les sans-abris et les migrants pendant 3 semaines en attendant d'être orientés vers le nouvel hébergement correspondant à leur situation.

Certes, le gouvernement veut que tous les sans-abris et migrants partent de Paris, mais il faut aussi penser aux différentes régions qui vont être dans l'obligation de les accueillir. Ont-elles de la place ? Les personnes concernées auront-elles leur voix au chapitre ? Un grand nombre de questions se posent, mais sont-elles prises en compte ?

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