La loi Lagarde, officiellement intitulée loi n° 2010-737 du 1er juillet 2010, réforme le crédit à la consommation pour mieux protéger les consommateurs. Portant le nom de Christine Lagarde, ancienne ministre de l'Économie, elle vise à renforcer les droits des emprunteurs et à encadrer les pratiques des organismes de crédit.
L’objectif principal ? Rééquilibrer les relations entre emprunteurs et prêteurs, souvent biaisées en faveur de ces derniers. Pour cela, la loi impose plus de transparence et une meilleure information des consommateurs.
Pour limiter les abus, la loi Lagarde impose aux organismes de crédit de vérifier ta capacité de remboursement avant d’accepter un prêt. Elle leur demande aussi d’être transparents sur les conditions, frais et taux pour que tu puisses comparer facilement les offres.
Tu as 14 jours après la signature d’un crédit à la consommation pour changer d’avis, sans avoir à te justifier. Ce droit de rétractation te permet de réfléchir ou de comparer d’autres options avant de t’engager.
Un des points forts de la loi concerne l’assurance emprunteur, souvent associée à un prêt immobilier. Avant, les banques imposaient généralement leur propre assurance, souvent plus chère. Grâce à la loi Lagarde, tu peux désormais choisir librement ton assurance auprès de l’organisme qui te convient le mieux, ce qui te permet d’accéder à des tarifs plus compétitifs et adaptés à ta situation.
Le surendettement est un problème que la loi Lagarde cherche à prévenir. En exigeant plus de clarté et en encadrant les conditions de crédit, elle réduit les risques d’engagements financiers mal maîtrisés.
Elle réduit notamment les délais de traitement de dossiers et la durée de l’inscription au fichier des incidents de remboursement des crédits aux particuliers (FICP).