Un tableau d'amortissement, c'est un document important destiné au prêteur ou à l'emprunteur. Pour faire court, c'est un récapitulatif détaillé de votre prêt ou de votre investissement, qui vous permet de suivre à la trace le remboursement de votre capital et le paiement de vos intérêts.
Il existe deux types de tableaux d'amortissement :
2. Le tableau d'amortissement comptable : Dans ce cas, le tableau suit la dépréciation de votre bien au fil du temps. Autrement dit, il vous montre comment la valeur de votre actif va diminuer à cause de l'inflation ou de l'utilisation.
Alors, à quel moment est-ce qu'on a besoin d'un tableau d'amortissement ? Eh bien, ça dépend de la situation :
Lorsque vous souscrivez à un crédit, que ce soit pour un achat immobilier, une voiture ou autre, votre établissement bancaire est obligé de vous fournir un tableau d'amortissement. La loi l’oblige, ce document va vous permettre de bien visualiser le déroulement de votre prêt.
Du côté comptable, vous aurez besoin d'un tableau d'amortissement dès que vous aurez l'acquisition d'un bien important, comme une machine, un véhicule ou des locaux. Ce tableau va vous servir à suivre la dépréciation de cet actif au fil du temps.
Bref, que vous soyez du côté du prêt ou de la comptabilité, le tableau d'amortissement est indispensable pour bien gérer vos finances !
Maintenant que vous savez quand utiliser un tableau d'amortissement, intéressons-nous aux différentes méthodes de calcul. Parce que oui, il n'y a pas qu'une seule façon de faire !
L'amortissement linéaire, c'est la méthode la plus simple et généralement la plus répandue. Ici, le montant de l'amortissement est le même chaque année. Autrement dit, la perte de valeur de votre bien est répartie de manière égale sur toute la durée de vie de votre bien.
Cette méthode est souvent utilisée pour des biens comme des locaux, des véhicules ou du matériel d'occasion. C'est super pratique pour avoir une vision claire de la dépréciation des actifs.
L'amortissement dégressif, quant à lui, permet de calculer des annuités qui diminuent progressivement. Ça veut dire que vous amortissez plus rapidement vos bien les premières années, ce qui vous permet de déduire plus d'impôts.
L'avantage, c'est que vous pouvez amortir les actifs neufs plus vite. Mais attention, cette méthode ne s'applique que sur des biens d'une durée de vie d'au moins 3 ans.
Bref, que vous choisissez l'amortissement linéaire ou dégressif, l'important est de bien comprendre les différences pour faire le meilleur choix pour votre situation !
Maintenant que vous connaissez les bases, passons à la partie la plus fun : la création de vos propre tableau d'amortissement !
Lorsque vous souscrivez à un crédit, c'est ton établissement bancaire qui se charge de réaliser votre tableau d'amortissement. Ce document va reprendre toutes les informations clés de votre prêt :
Du côté comptable, c'est vous qui devrez établir votre tableau d'amortissement.
Pour un tableau d'amortissement linéaire, commencez par créer 5 colonnes :
Ensuite, déterminez le montant total à amortir et la durée d'amortissement. N'oubliez pas que l'amortissement démarre dès la mise en service du bien, pas à l'achat !
Pour calculer le taux d'amortissement linéaire, c'est simple : 100 divisé par le nombre d'années d'amortissement. Par exemple, si tu amortis sur 4 ans, ton taux sera de 25%.
Pour l'amortissement dégressif, il faut créer 6 colonnes :
Contrairement à l'amortissement linéaire, ici c'est la date d'achat qui compte, pas la mise en service.
Le calcul du taux d'amortissement dégressif se fait en multipliant le taux d'amortissement linéaire par un coefficient. Ce coefficient dépend de la durée de vie de ton bien : 1,25 pour 3-4 ans, 1,75 pour 5-6 ans, et 2,25 au-delà de 6 ans.