En 2007, Les États-Unis sont frappés par une crise financière dévastatrice. La crise des subprimes impactera le monde entier et entraînera de graves conséquences dans le monde entier. Retour sur les origines et les conséquences de ce “krach boursier”.
Les "subprimes" sont des prêts immobiliers destinés aux Américains ayant des revenus modestes. Dans les années 2000, les banques ont accordé beaucoup de ces prêts, soutenus par les politiciens qui pensaient que construire davantage de maisons serait bénéfique pour l'économie à court terme.
Pour te faire simple, ce crédit est risqué car il est assez variable, mais il présente des critères d'accession moins stricts que d'autres prêts, facilitant l’accès aux personnes ayant des revenus modestes.
Les crédits subprimes sont avantageux pour le prêteur et l'emprunteur, au départ. Le prêteur obtient un rendement plus élevé pour compenser le risque de non-remboursement et l'emprunteur peut différer le remboursement, c'est-à-dire payer en plusieurs fois et bénéficier de taux extrêmement bas les premières années. Cependant, le taux d'intérêt peut changer, ce qui représente un risque de surendettement.
Les Américains achètent davantage de maisons grâce à des prêts bon marché, ce qui fait grimper les prix de l’immobiliers. Eh oui, tu l’auras reconnu, cette bonne vieille loi de l'offre et de la demande. Et comme il faut du temps pour construire de nouvelles maisons, beaucoup de temps, l'offre ne peut pas suivre rapidement. Avec une demande croissante, les maisons deviennent plus rares et donc plus chères.
C’est là que l’engrenage de la crise se met en marche. Plus les prix de l'immobilier montent, plus les Américains contractent de dettes pour acheter des biens qui sont de plus en plus chers. Ce processus d’augmentation des prix est alimenté par un accès facilité au crédit. Les économistes nomment ce phénomène “bulle spéculative”.
Aux États-Unis, le marché immobilier s'effondre en 18 mois, faisant perdre en moyenne 20% de la valeur des biens. En même temps, le taux d'intérêt fixé par la Banque Centrale américaine (la FED) est multiplié par 5 en moins de deux ans, passant d'environ 1 % à 5 %. Les deux éléments qui ont contribué au succès des subprimes : l’essor du marché immobilier et les faibles taux d'intérêt provoquent la crise de 2007.
Certaines personnes ne peuvent plus payer leur prêt, ce qui cause des pertes pour les prêteurs et l’expulsion des emprunteurs. Les maisons non payées sont vendues aux enchères, ce qui fait baisser rapidement les prix des maisons et perturbe l'économie aux États-Unis. Les banques rencontrent des difficultés, et le 15 septembre 2008, la banque Lehman Brothers fait faillite, provoquant une panique puis une crise économique mondiale comme celle La Grande Dépression de 1929.
Parce que les États-Unis sont très importants dans l'économie mondiale et que les pays sont fortement liés commercialement et financièrement, la mondialisation tout ça tout ça. Le reste du monde est rapidement affecté. Une sorte de grosse avalanche entraînant tout sur son passage.
Les pertes d'argent sont considérables. Le Fonds monétaire international (FMI) estime que les banques auraient perdu 2,2 trillions de dollars, soit 2 200 milliards de dollars à l'issue de la crise.
Ce krach boursier déclenchera l’année suivante la crise de 2008.
Les "subprimes" sont des prêts immobiliers destinés aux Américains ayant des revenus modestes. Dans les années 2000, les banques ont accordé beaucoup de ces prêts, soutenus par les politiciens qui pensaient que construire davantage de maisons serait bénéfique pour l'économie à court terme.
Pour te faire simple, ce crédit est risqué car il est assez variable, mais il présente des critères d'accession moins stricts que d'autres prêts, facilitant l’accès aux personnes ayant des revenus modestes.
Les crédits subprimes sont avantageux pour le prêteur et l'emprunteur, au départ. Le prêteur obtient un rendement plus élevé pour compenser le risque de non-remboursement et l'emprunteur peut différer le remboursement, c'est-à-dire payer en plusieurs fois et bénéficier de taux extrêmement bas les premières années. Cependant, le taux d'intérêt peut changer, ce qui représente un risque de surendettement.
Les Américains achètent davantage de maisons grâce à des prêts bon marché, ce qui fait grimper les prix de l’immobiliers. Eh oui, tu l’auras reconnu, cette bonne vieille loi de l'offre et de la demande. Et comme il faut du temps pour construire de nouvelles maisons, beaucoup de temps, l'offre ne peut pas suivre rapidement. Avec une demande croissante, les maisons deviennent plus rares et donc plus chères.
C’est là que l’engrenage de la crise se met en marche. Plus les prix de l'immobilier montent, plus les Américains contractent de dettes pour acheter des biens qui sont de plus en plus chers. Ce processus d’augmentation des prix est alimenté par un accès facilité au crédit. Les économistes nomment ce phénomène “bulle spéculative”.
Aux États-Unis, le marché immobilier s'effondre en 18 mois, faisant perdre en moyenne 20% de la valeur des biens. En même temps, le taux d'intérêt fixé par la Banque Centrale américaine (la FED) est multiplié par 5 en moins de deux ans, passant d'environ 1 % à 5 %. Les deux éléments qui ont contribué au succès des subprimes : l’essor du marché immobilier et les faibles taux d'intérêt provoquent la crise de 2007.
Certaines personnes ne peuvent plus payer leur prêt, ce qui cause des pertes pour les prêteurs et l’expulsion des emprunteurs. Les maisons non payées sont vendues aux enchères, ce qui fait baisser rapidement les prix des maisons et perturbe l'économie aux États-Unis. Les banques rencontrent des difficultés, et le 15 septembre 2008, la banque Lehman Brothers fait faillite, provoquant une panique puis une crise économique mondiale comme celle La Grande Dépression de 1929.
Parce que les États-Unis sont très importants dans l'économie mondiale et que les pays sont fortement liés commercialement et financièrement, la mondialisation tout ça tout ça. Le reste du monde est rapidement affecté. Une sorte de grosse avalanche entraînant tout sur son passage.
Les pertes d'argent sont considérables. Le Fonds monétaire international (FMI) estime que les banques auraient perdu 2,2 trillions de dollars, soit 2 200 milliards de dollars à l'issue de la crise.
Ce krach boursier déclenchera l’année suivante la crise de 2008.