Dans l'investissement, dit environnemmental, social et de gouvernance, les critères sociaux sont très souvent délaissés, mais ils s'impsent de plus en plus.
L'assurance vie est souvent perçue comme un moyen intelligent de préparer sa retraite et d'assurer une épargne fructueuse. Cependant, lorsque nous parlons d'investissement responsable, le volet social semble être négligé au profit des rendements financiers élevés et des taux d'intérêt attractifs.
L'assurance vie est un contrat d'assurance destiné à assurer une personne contre les risques liés à la vie, comme le décès ou la survie. C'est également un excellent outil de placement qui permet d’allier préparation de la retraite et optimisation fiscale. La souscription à une assurance vie offre plusieurs avantages, notamment la possibilité de diversifier les supports d'investissement.En choisissant judicieusement ces supports, il est possible de bénéficier de frais réduits et de maximiser le rendement. Mais au-delà de ces aspects financiers, il devient crucial de se demander comment nos investissements influencent la société.
Le contrat d'assurance vie propose généralement deux types de placements principaux :
Ces instruments permettent aux investisseurs de trouver un équilibre entre sécurité et potentiel de croissance. Toutefois, les décisions prennent-elles suffisamment en compte les critères sociaux et environnementaux ?
Aujourd'hui, de plus en plus d'épargnants souhaitent que leur argent soit utilisé de manière responsable. L'engagement environnemental a largement gagné en popularité, mais on ne peut pas en dire autant pour les préoccupations sociales. Les indicateurs ESG (environnement, social, gouvernance) sont devenus des outils importants pour évaluer la responsabilité des entreprises. Néanmoins, l'élément "social" reste souvent en retrait par rapport aux critères environnementaux et de gouvernance. Une attention insuffisante est accordée à des sujets cruciaux tels que les conditions de travail, la réduction des inégalités et la diversité au sein des entreprises.
Il existe plusieurs raisons pour lesquelles les investisseurs peuvent accorder moins d'importance à l'aspect social. D'abord, les impacts sociaux sont souvent moins visibles et plus difficiles à quantifier par rapport aux impacts environnementaux. La complexité des critères sociaux fait que beaucoup préfèrent se concentrer sur ce qui est plus mesurable. De plus, certains gestionnaires de fonds et assureurs se focalisent principalement sur le rendement financier immédiat, craignant qu'un engagement fort envers le social puisse compromettre ces résultats. Mais cette approche mérite réflexion. Après tout, une entreprise socialement responsable pourrait bien être plus pérenne à long terme.
Pour inverser cette tendance, il est essentiel que les acteurs du secteur financier revoient leurs priorités et intègrent des critères sociaux tout aussi rigoureusement que les critères environnementaux.
Les régulateurs jouent un rôle crucial dans cette évolution. En imposant des législations plus strictes concernant les aspects sociaux de l'ESG, ils pourraient inciter les compagnies d'assurance à inclure ces paramètres dans leurs produits. Ainsi, la transparence sur les pratiques sociales des entreprises où les fonds sont investis deviendrait incontournable.D'autre part, une sensibilisation accrue et une information mieux communiquée auprès des assurés contribueraient grandement à faire évoluer la demande vers des solutions plus respectueuses des droits humains et sociaux.
Intégrer des critères sociaux dans ses choix de supports d'investissement présente plusieurs avantages non négligeables. D’abord, cela aide à construire un portefeuille équilibré et en phase avec des valeurs personnelles, permettant ainsi de dormir sur ses deux oreilles en sachant que son capital contribue à des causes positives. Ensuite, les entreprises qui s’engagent réellement sur le terrain social tendent à avoir une meilleure réputation, réduisant ainsi le risque de controverses publiques susceptibles de nuire à leur performance financière et donc à celle de l’investissement.
Pour ceux qui cherchent à donner une dimension sociale à leur contrat d'assurance vie, il convient de sélectionner des fonds spécifiquement labellisés ESG ou ISR (Investissement Socialement Responsable). Ces labels certifient que les fonds prennent en compte des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance lors de leurs allocations.
La route vers un investissement responsable intégrant pleinement le social est encore longue, mais elle est pavée de bonnes intentions et de futures opportunités. Avec un sens aigu des responsabilités, tant les institutions financières que les épargnants pourront contribuer à créer un monde où les questions sociales ne sont plus reléguées au second plan. Encourager davantage de discussions et de formations sur l’importance des critères sociaux dans l’assurance vie pourrait accélérer cette transition. Afin de garantir un avenir meilleur, chaque décision d'investissement doit être prise avec une conscience accrue des impacts sociaux et environnementaux. Cette démarche serait bénéfique non seulement pour le secteur financier, mais aussi pour la société tout entière.